La polémica acompañará indefinidamente la muerte de Slobodan Milosevic en una celda de La Haya pocas semanas antes de que el juicio del Tribunal Internacional de Justicia terminara sus trabajos que se han prolongado cuatro años.
Se va a debatir en las próximas generaciones si el autor ideológico y político que desató la “limpieza étnica” en la Yugoslavia que dejó Tito murió de muerte natural, fue envenenado o asesinado. La literatura que cultiva el misterio tiene un gran tema, al margen de lo que digan los informes forenses que se han practicado sobre su cadáver y de las declaraciones oficiales que se suceden estos días.
Decía Winston Churchill que habría sido una farsa juzgar a Hitler. Los procesos de Nürenberg fueron sumarísimos y relativamente breves. Los colaboradores del “führer” fueron juzgados por el tribunal que aplicó la justicia de los vencedores.La guerra de los Balcanes fue la primera tragedia desde 1945 en el “vientre de Europa”, expresión de Salvador de Madariaga, que fue el producto de dirigentes perversos, criminales en muchos casos, que estimularon la confrontación étnica por motivos políticos, personales y también económicos.
En vez de afrontar los problemas de una federación desmembrada como consecuencia de la caída del Muro de Berlín llevaron a sus respectivos pueblos a una guerra atroz por motivos étnicos y religiosos.Milosevic fue el principal responsable de la muerte de decenas de miles de musulmanes, kosovares y croatas quienes, a su vez, cometieron atrocidades contra serbios que vivían en sus respectivos espacios nacionales.
En tiempos de Tito se decía que Yugoslavia estava formada por seis repúblicas, cinco naciones, cuatro lenguas, tres religiones, dos alfabetos y un partido. Pero tras la muerte de Tito en 1980 el partido comunista se debilitó y la presidencia rotativa de las nuevas repúblicas semi autónomas acabó en un fiasco político que condujo a una guerra que pudo detenerse gracias a la intervención militar norteamericana y la decisión política de la Unión Europea de contribuir a la pacificación de la ex federación yugoslava.
Milosevic fue llevado al Tribunal Internacional de La Haya para ser juzgado en función de sus crímenes y no en razón de los vencedores que no tenían una paternidad definida. El tribunal dió oportunidad a Milosevic de defenderse de las acusaciones personalmente dando oportunidad al demandado de interrogar a todos los testigos presentados por la acusación o por los que él mismo solicitó que naturalmente no eran inculpatorios.
Milosevic negó la mayor de las acusaciones desautorizando la idea de la Gran Serbia para limpiar étnicamente los territorios dominados por Belgrado. Eran inventos de sus enemigos que no tenían en cuenta la brutalidad de todas las guerras de la historia.
Pero el hecho es que miles de serbios fueron armados en Croacia y Bosnia mientras miles de musulmanes civiles eran confinados en campos y asesinados en 1992 utilizando el ejército que estaba a las órdenes de Milosevic que lo utilizó para el expansionismo sin escrúpulos de la Gran Serbia. Fue una guerra étnica y su principal instigador iba a ser juzgado por el Tribunal de La Haya.
No podrá ser juzgado en vida. Pero la historia se encargará de exponer que una política étnica hasta el extremo de la eliminación de otras etnias no tiene cabida en Europa después de las amargas y crueles experiencias que puso en marcha y ejecutó el III Reich. Sería arriesgado culpar a todos los serbios, croatas o musulmanes de los crímenes cometidos en los años noventa. Hay que juzgar a las minorías de fanáticos que no representaban el sentir de unos pueblos que habían podido convivir.
lunes, marzo 13, 2006
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17 comentarios:
Sr.Foix:Fueron las guerras de los Balcanes de 1912 y 1913 la antesala de la primera guerra mundial y el germen de la última guerra en los Balcanes,la traición de Bulgaria dejando solos a los serbios y griegos frente a Turquia,( en contra de lo pactado), fue el preludio de la posterior guerra de 1913 que acabó con la independencia de Albania y con un intercambio de zonas fronterizas entre los contendientes,como si fueran cromos,que a la postre y ya lo hemos visto,no sirvió para nada.
Hay demasiados ajustes de cuenta históricos en la zona,demasiados muertos en sitios donde todo el mundo se conoce y se ve todos los días,la muerte de Milosevic ha hecho dos favores,uno a los que le juzgaban por quitarles un problema y otro a sus seguidores que le verán como a un martir,la verdad como siempre será la perdedora,la verdad y la razón.
Si hace memoria Sr.Foix verá como es díficil encontrar a un yugoslavo(ANT-YUG) tonto,suelen ser personas preparadas y capaces,pero esta preparación e inteligencia no les ha impedido históricamente caer una y otra vez en manos de dictadores,a cual peor.
LE MONDE.-
Les Serbes, qui savent que l'histoire est tragique, ne peuvent être insensibles à la coïncidence. Slobodan Milosevic est mort, samedi 11 mars, dans sa cellule du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie trois ans presque jour pour jour après l'assassinat, le 12 mars 2003, de Zoran Djindjic, le premier ministre de Serbie, démocrate et réformateur. Celui-ci est tombé sous les balles d'un paramilitaire qui ne lui pardonnait pas d'avoir livré l'ancien dictateur à la justice internationale. Marquant la volonté de la Serbie de tourner la page, les autorités de Belgrade, libéraux et nationalistes confondus, ont rendu hommage à Djindjic alors que quelques dizaines seulement de nostalgiques versaient une larme pour Milosevic.
La culpabilité du "bourreau des Balkans" ne sera jamais judiciairement prouvée puisque la procédure engagée à La Haye s'éteint avec lui. On peut le regretter comme on peut regretter que son procès ait duré près de cinq ans. C'est oublier que la justice, même internationale, si elle veut mériter ce nom, doit s'entourer de toutes les précautions et offrir aux accusés toutes les garanties. L'instruction de l'affaire Milosevic a eu lieu devant les juges, pas moins de 350 témoins ont été cités. L'accusé, assurant lui-même sa défense, a multiplié les artifices pour retarder l'heure du verdict.
Quoi qu'il en soit, l'histoire ne saurait se limiter à une version judiciaire. Comme le reconnaît la procureure auprès du Tribunal de La Haye, Carla Del Ponte, elle nécessite "une écriture à plusieurs mains". Avec ou sans jugement, la responsabilité de l'homme fort déchu de la Serbie dans les guerres balkaniques du XXe siècle finissant est incontestable. Il n'est pas le seul à avoir contribué à la désintégration sanglante de l'ex-Yougoslavie. Mais sa volonté de découper le pays pour réunir les Serbes dans une "Grande Serbie", faute de réussir à dominer toute la Fédération yougoslave, est à l'origine des 200 000 victimes, au bas mot, tombées aux portes de l'Union européenne entre 1991 et 1999.
Les Européens ont tiré de cette tragédie la leçon que l'attentisme ne tient pas lieu de stratégie. Du moins peut-on l'espérer. Les peuples des Balkans, voisins de la Serbie, ont compris que leur salut résidait dans l'adhésion à l'Europe et qu'en attendant ce jour ils devaient en respecter les normes. Les Serbes sont à la traîne parce qu'ils n'ont pas réussi à accepter les nouvelles réalités. Ils tardent à livrer à la justice le général Mladic, responsable du massacre de Srebrenica, et Radovan Karadzic, le chef des Serbes de Bosnie pendant le siège de Sarajevo.
La mort de Milosevic renforcera quelques nationalistes dans l'idée que la Serbie est encore victime d'un complot international. Elle devrait en revanche permettre à la grande majorité du peuple serbe de se défaire complètement des fantômes du passé.
Article paru dans l'édition du 14.03.06
LE MONDE.-
A son arrivée au pouvoir, en 2004, José Luis Rodriguez Zapatero avait deux ambitions pour son premier mandat : placer l'Espagne à la pointe de la modernisation politico-sociale et décrisper le débat public par une "législature de dialogue et d'entente". Deux ans après la victoire du PSOE aux élections législatives du 14 mars 2004, et à mi-mandat, force est de constater que les deux objectifs, tels qu'il les a conçus et mis en oeuvre, étaient en partie contradictoires.
Les réformes votées ou en cours d'examen sont, pour la plupart, violemment combattues par une opposition qui, sous la houlette de Mariano Rajoy, président du Parti populaire (PP), n'a ni compris ni accepté sa défaite. L'atmosphère politique est si détériorée que le débat se résume, certains jours, en un pur et simple échange d'insultes. Cette tension extrême risque, demain, de compliquer le troisième pari du chef de gouvernement socialiste : sortir le Pays basque du terrorisme.
Institution du mariage, avec tous les droits qui s'y rattachent, pour les homosexuels ; répression des violences faites aux femmes ; projet de loi très volontariste pour favoriser l'égalité entre les sexes, en particulier sur le marché du travail ; loi scolaire qui desserre l'emprise de l'Eglise dans le système éducatif ; instauration d'une allocation dépendance dans un pays où les prestations sociales sont réduites à la Sécurité sociale de base et aux pensions : ces réformes, adoptées ou en cours d'examen, esquissent un bilan de modernisateur pour un gouvernement qui a fait le choix de ne pas chercher dans l'économie son brevet de réformisme.
Pourquoi l'aurait-il fait ? Sans rien modifier (ou presque) à la politique économique de son prédécesseur, José Maria Aznar, il a bénéficié de la bonne santé économique qu'il lui a laissée : la croissance a été de 3,4 % en 2005, le taux de chômage a été ramené, en deux ans, de 11,96 %, à 8,7 % de la population active. Et, pour la première fois depuis le retour de la démocratie, les comptes publics se sont retrouvés excédentaires. Ces chiffres permettent, à ce stade, de faire admettre le taux d'emploi précaire le plus important de l'Union européenne - 33,77 % des salariés ont un emploi à durée déterminée - et une inflation (4,2 %), la plus élevée de la zone euro, qui sape la compétitivité de l'économie.
Le gouvernement s'est borné à annoncer une retouche, à la baisse, du barème de l'impôt sur le revenu et l'abaissement progressif de cinq points de l'impôt sur les sociétés. Quant à la réforme promise du marché du travail - que le gouvernement s'était engagé à mener si les partenaires sociaux parvenaient au préalable à un accord -, elle s'est enlisée. La principale action de volontarisme économique du gouvernement de M. Zapatero - la tentative de constitution d'un grand groupe énergétique - s'est pour l'instant retournée contre lui.
L'opposition s'est dressée frontalement contre presque chacun des projets du gouvernement. Avec l'appui de l'Eglise, elle a rassemblé plus de cent mille personnes contre le mariage gay - admis sans difficulté par l'opinion - et plusieurs centaines de milliers contre la réforme de l'enseignement. Mais la crispation s'est véritablement installée avec la refonte du statut de la Catalogne. Considérée comme un élément de la modernisation politique voulue par M. Zapatero, celle-ci a cristallisé toute la charge explosive que comporte la question de l'articulation territoriale de l'Espagne.
Ce projet domine la vie politique depuis l'automne 2005. Il divise l'opinion espagnole. Il a valu au gouvernement d'être rattrapé dans les sondages par l'opposition, et au PP, dont les prises de position frisent souvent l'anticatalanisme, d'être, probablement pour longtemps, très affaibli en Catalogne, deuxième région par le nombre d'électeurs. C'est dans ce contexte tendu que s'insère le dossier basque, dont l'impact politique, dans un sens ou dans l'autre, risque d'être plus important encore.
PACTE ANTITERRORISTE ROMPU
M. Zapatero a fait le pari qu'une solution est possible pour mettre un terme à un terrorisme de près de quarante ans au Pays basque et qu'elle est possible maintenant. Pas un mois ne s'est passé, depuis sa victoire électorale, sans qu'il exprime la conviction que jamais les circonstances n'ont été aussi favorables. Le 10 février, il a évoqué l'approche du "début de la fin" du terrorisme, alimentant les attentes sur une déclaration prochaine de l'ETA en ce sens.
Sous les gouvernements antérieurs, majorité et opposition avaient fait en sorte que la lutte contre le terrorisme ne soit pas un objet de discorde. Cette entente avait culminé avec la signature, le 8 décembre 2000, du pacte dit "antiterroriste" entre les socialistes, qui se trouvaient alors dans l'opposition, et le PP, présidé par le chef du gouvernement du moment, M. Aznar. Après une trêve de quatorze mois, l'ETA avait recommencé à tuer, s'en prenant en particulier à des élus des deux grands partis espagnols. Par ce document, les deux partis s'engageaient à exclure la politique antiterroriste de leur confrontation, à ne jamais offrir de prix politique en échange de l'abandon de la violence et à se tenir mutuellement informés de tout ce qui relève de l'ETA. L'objectif était d'interdire à l'ETA tout espoir d'obtenir une négociation politique, quelle que soit la majorité au pouvoir à Madrid.
Ce pacte a été essentiel dans l'affaiblissement actuel de l'ETA : affaiblissement logistique, obtenu grâce à une intense pression policière et judiciaire ; affaiblissement politique qui s'est manifesté par l'interdiction de sa vitrine politique, Batasuna, qui cherche maintenant à revenir dans la légalité électorale pour ne pas périr étouffée. Mais aujourd'hui, de fait, ce pacte est rompu. L'opposition accuse, avec quelque raison, le gouvernement de ne pas l'informer de sa politique antiterroriste et - argument qui n'est étayé par aucun commencement de preuve - d'être prêt à concéder un prix politique à l'ETA en échange du silence de ses armes. Le gouvernement dénonce la "calomnie" et réitère son engagement de s'expliquer devant le Parlement si des négociations devaient s'engager avec l'ETA.
Dans cette hypothèse, l'exécutif aurait notamment à discuter, avec le groupe armé, de l'avenir de ses activistes aujourd'hui en prison, et que l'opinion n'est pas prête à voir sortir sans conditions. Le président du gouvernement aurait alors grand besoin de pouvoir compter sur l'opposition. Si en revanche, comme cela s'est déjà produit auparavant, l'ETA choisit de conserver les armes, l'opposition, qui combat le principe même d'une solution négociée, l'accusera de s'être fourvoyé.
CÉCILE CHAMBRAUD
Article paru dans l'édition du 14.03.06
REYES Mate
Filósofo
La política de las víctimas puede entenderse de dos maneras de acuerdo con el doble sentido del genitivo castellano: desde las víctimas (sentido posesivo); sobre ellas (genitivo ablativo). Aunque están relacionadas, son políticas diferentes.
Las víctimas no pueden pretender dictar la política de la comunidad sobre el terrorismo porque no la representan. El terror que padece la sociedad española es de amplio espectro y afecta a muchos, bien es verdad que de distinta manera. De ahí la responsabilidad del Gobierno que representa a todos en dirigir esa política. Si algo tan evidente no es aceptado por algunos políticos y algunas víctimas, empeñándose en una politización que enfrenta a víctimas con Gobierno, habrá que endosarlo a razones extrañas a los intereses de las propias víctimas. Ni Acebes ni Alcaraz hacen favor alguno a los afectados por el terror.
Durante siglos, las víctimas han sido invisibles. Desde los filósofos que con voz engolada proclamaban que el progreso tenía que "pisotear algunas florecillas al borde del camino", hasta los políticos europeos y estadounidenses de la posguerra, convencidos de que para construir el futuro no había que mirar atrás, las víctimas han sido siempre el precio inevitable de cualquier arreglo porque de lo que nadie duda es de que la política es de los vivos. Frente a un conflicto, la solución que Occidente avanzaba una y otra vez era siempre la misma: olvidemos el maldito pasado a condición de que no se repita.
Pero eso se ha acabado. La gran revolución silenciosa que está teniendo lugar es que cualquier proyecto que se construya con esa lógica carece de legitimidad. La literatura colonial está sacando los colores a repúblicas tan venerables como la francesa; las lecturas históricas que muestran que los oprimidos de todo los mundos han vivido en un permanente estado de excepción dejan el Estado social de derecho de esos países en un espacio reducido e insolidario. Esta onda expansiva también ha llegado al terrorismo. A diferencia de lo que ocurría en tiempos de Felipe González o de José María Aznar, que podían barajar el destino de los presos etarras en sus negociaciones con la banda terrorista, eso ya es imposible. Las víctimas están ahí, bien visibles, con voz propia.
NO NECESITAN discursos, pues su fuerza proviene del hecho de ser víctimas. Es su existencia la que es elocuente. Lo que su sola presencia nos dice es, por un lado, que son sujetos de un daño personal irreparable y, por otro, que se les ha ofendido públicamente en su dignidad de ciudadanos. La respuesta política al daño personal consistirá en aliviarlo en todo lo posible, con ayudas económicas, becas para los hijos, protección a los supervivientes; es lo que tiene prevista la próxima ley sobre víctimas.
Más compleja es la respuesta política a su dañada existencia ciudadana. Recordemos que el terrorista cuando mata o amenaza está diciendo que las víctimas sobran en la sociedad que ellos preparan. Al quitarles de en medio lo que consiguen es empobrecer a la sociedad real y escindirla en dos. La empobrecen al eliminar por superfluo al que piensa diferente. Y también la parten por la mitad: de un lado los que matan y los que callan o se aprovechan del consiguiente terror para hacer avanzar sus fines políticos; del otro, las víctimas y quienes con ellas defienden su ser ciudadano y un modelo de convivencia donde la diferencia tiene carta de ciudadanía. La respuesta política, en caso de que dejen la violencia y las armas, tiene que hacerse cargo de esa sociedad empobrecida y dividida.
Y eso significa plantear un proceso de reconciliación que pasa, de entrada, por el necesario arrepentimiento público de los victimarios y por el facultativo perdón de las víctimas. Es la manera de reconocer la ciudadanía de la víctima declarada superflua. Una política democrática que tenga en cuenta a las víctimas tiene ahí unos límites que resultan infranqueables: por un lado, aliviar el daño causado y, por otro, la reparación pública de la dignidad ciudadana humillada.
Subvenir a estas exigencias era el sentido de las Comisiones de la Verdad y de la Reconciliación. Desmond Tutu cuenta que para articular prácticamente estas comisiones en Suráfrica tuvieron que echar mano de la cultura indígena, porque la occidental sólo sabía de castigos y olvidos. Los negros surafricanos sí sabían de reconciliación y perdón. Este apunte indica la dificultad que tiene ante sí un proceso de paz en el País Vasco. Cuando el lehendakari Ibarretxe osa decir que "a nadie se le puede obligar a reconciliarse" (desde luego a cualquiera que hable de proyecto de futuro en una sociedad dividida), y el secretario general de los socialistas vizcaínos declara, hablando de víctimas y presos, que "hay que pedirles una cierta dosis de generosidad a ambos sectores", están dando a entender que por aquí andamos en otra galaxia.
LO QUE justifica la preocupación de todas las víctimas respecto de la política del Gobierno es que, a estas alturas, no estemos todos implicados en una cultura de la reconciliación. Y no lo hacemos porque en el fondo pensamos que las circunstancias son las mismas que hace 10 o 20 años.
Y eso no es verdad. La memoria, hasta ahora cultivada en la intimidad de los que padecían la injusticia, va ganando la plaza pública. Piden cuentas los hijos de los esclavos, los descendientes de los colonizados y los nietos de los conquistados. Sus voces están ya en la conciencia ciudadana y pronto alcanzarán las leyes y los parlamentos. Aquí de momento nadie se hace eco de esas voces. Las víctimas están con razón inquietas.
AVUI.-14-03-2006
Redacció.
DESAPAREIX UN EXDICTADOR
Un medicament contraindicat va portar Milosevic a la mort
ANALÍTICA Un metge holandès sosté que va ingerir unes pastilles per afeblir l'efecte del tractament contra la hipertensió pensant que així el deixarien anar a Moscou DESCONFIANÇA Rússia reclama una nova autòpsia
La mort de l'expresident iugoslau Slobodan Milosevic continuava ahir provocant una forta controvèrsia. El principal element de discòrdia el va aportar un toxicòleg holandès en afirmar que Milosevic -mort dissabte a la seva cel·la del Tribunal Penal Internacional per a l'ex-Iugoslàvia (TPII) d'un infart de miocardi- va prendre deliberadament un medicament contraindicat.
Donald Uges, expert en toxicologia de la Universitat de Groningen, que fa dues setmanes havia fet una anàlisi de sang a l'exmandatari balcànic, va assegurar que Milosevic havia pres un medicament que tenia rifampicina, un antibiòtic que té com a efecte secundari afeblir l'efecte de tractaments contra la hipertensió. "No crec que [Milosevic] s'hagués pres les medicines per suïcidar-se. Només ho va fer per poder viatjar a Rússia. Penso que aquesta era la seva última possibilitat d'escapar de l'Haia [seu del TPII]", va subratllar Uges.
Més exàmens
L'autòpsia preliminar va posar en relleu diumenge que Milosevic havia mort d'un atac de cor, però ahir encara quedaven pendents més exàmens toxicològics. Slobodan Milosevic havia sol·licitat al desembre al TPII ser traslladat a Moscou per rebre tractament mèdic, però la seva petició va ser rebutjada.
Precisament ahir Rússia va indicar que el seu ambaixador a Holanda havia rebut dissabte una carta de Milosevic en què es lamentava de les cures "perjudicials per a la seva salut" que li administraven els metges del TPII i en què tornava a expressar el seu desig de ser tractat a Moscou. Paral·lelament, el cap de la diplomàcia russa, Serguei Lavrov, va posar en qüestió l'autòpsia que es va practicar diumenge a Milosevic. "Igual que ningú ens va creure [Rússia va oferir garanties per tractar l'exmandatari iugoslau a Moscou], ara nosaltres tenim el dret de no creure'ns aquesta autòpsia", va remarcar. Moscou reclama que experts forenses russos participin en una nova autòpsia o tinguin accés als informes mèdics. El vicepresident serbi, Miroljub Labus, es va afegir a la controvèrsia i va denunciar que part de la responsabilitat per la mort de Milosevic recau en el TPII. "Un malalt cardíac com ell necessitava un tractament mèdic diferent", va afirmar.
La fiscalia va anunciar que les despulles de Milosevic ja estan a punt perquè les reculli el seu fill Marko i els pugui donar sepultura. El president serbi, Boris Tadic, va descartar que es faci un funeral d'Estat a l'exmandatari.
NEW YORK TIMES.-
By MARLISE SIMONS
Published: March 14, 2006
THE HAGUE, March 13 — A top toxicologist in the Netherlands said Monday that he believed that Slobodan Milosevic, the former Yugoslav leader, had been manipulating medication to fake a medical condition, a ploy that contributed to his ill heath and may have played a role in the heart attack that caused his death.
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Interactive Feature The Death of Milosevic
The Death of Milosevic
That theory was advanced by Dr. Donald Uges, professor of clinical and forensic toxicology at the University of Groningen, who suggested that Mr. Milosevic had been seeking to demonstrate that Dutch doctors could not cure him and that he should therefore be allowed to seek treatment, and freedom, in Moscow.
He was imprisoned here on charges of war crimes and crimes against humanity, including genocide during three Balkan wars in the 1990's.
Dr. Uges based his theory on his detection in Mr. Milosevic's blood of a drug that had not been prescribed for him and that was not only inappropriate but, under the circumstances, dangerous. Mr. Milosevic, who had complained days before that he was being poisoned, was found dead on his bed in his prison cell on Saturday morning.
The drug at issue is a powerful antibiotic known as rifampicin, used to treat serious bacterial infections like tuberculosis, leprosy and Legionnaire's disease. Rifampicin, detected in Mr. Milosevic's blood as recently as two weeks ago, is known to interfere with medications he was taking for high blood pressure.
An international team of doctors, including Dutch, Belgian and Serbian forensic specialists, attended an autopsy on Sunday and said in a preliminary report that Mr. Milosevic had died of a heart attack. Their toxicology tests are due in the next few days.
But experts from Moscow want to examine the results and perform their own autopsy in the belief that the previous one was inconclusive or erroneous, a plan that could delay Milosevic family plans to take the body to Belgrade for burial.
Other investigations are still going on. The Dutch police and the United Nations tribunal where Mr. Milosevic was on trial for four years are carrying on their own investigations into his abrupt death.
The discovery of the antibiotic in Mr. Milosevic's blood has raised a number of questions, including who brought it into prison and how it ended up in Mr. Milosevic's system.
The Dutch police have searched for clues in the three rooms most used by Mr. Milosevic: his private cell, the small room he used as his office, and the room where he received visitors. They are also investigating the source of the drug, which is difficult to obtain in the Netherlands.
All physicians treating Mr. Milosevic have reported that they never prescribed rifampicin for him, confidential court documents show.
Dr. Uges, in a 90-minute telephone interview on Monday, said he was first contacted in January by a senior toxicologist in The Hague, Dr. Daan Touw, who had been consulted by the court about Mr. Milosevic recurrent health problems.
"Milosevic had constant high blood pressure, and the cocktail that always works was having no effect," Dr. Uges said. "So Touw had concluded that another medicine was being used to stimulate the liver and to neutralize this cocktail. He asked me for a report, a counter-expertise, because his own report had been dismissed by Milosevic's lawyers."
"We both had the idea there was an unknown drug which broke down his own medication, and we got the idea that the most efficient was rifampicin," he said. "I wrote a report about this in January, which was sent to the court."
"In late February," he said, "I was asked to check a blood sample for rifampicin and found it," he said, adding that he was told only later that it belonged to Mr. Milosevic.
Dr. Uges said it was an unusual test. "Normally when you screen for toxic drugs you never screen for rifampicin because it is specific for tuberculosis and leprosy, so unless you have a reason, you don't look for it," he said.
The side effect of the antibiotic, he said, is that it activates the enzymes in the liver, so his blood pressure drugs would be quickly broken down, keeping his pressure high.
As he tried to make sense of the drug's use, he said, he learned that Mr. Milosevic had been insisting on going to Moscow for treatment.
Discussing the case with colleagues, Dr. Uges said he had concluded: "There was one escape for Milosevic out of prison, and that was to Moscow where his wife and son, and friends were. He wanted to go to Moscow on a one-way trip.
"The only way he could do that was to accuse us, to say that Dutch doctors were not treating him well."
Once in Moscow, all Mr. Milosevic would have to do was to stop the rifampicin.
Dr. Uges continued: "The only reason he could have taken it was to keep his blood pressure high, so he could say, 'I have to stay in Moscow because The Hague is too dangerous for me.' "
He said Mr. Milosevic was getting sophisticated advice.
"The provider had to know what the effect of rifampicin was on other drugs, that it is not normally detected in toxic screenings, unless you look for it," he said. "He had to know what dose to give, sufficient for it to be effective, but not too high because you get a so-called red sweat: your saliva becomes red."
And someone would have to know how to get it to the patient, he continued, "because you have to take a capsule of it every day to keep your blood pressure high."
"It's like a James Bond story," Dr. Uges said.
According to the court records, Mr. Milosevic had high blood pressure readings for months, but the condition did not respond to medication. He was apparently preparing his ploy as far back as October, court officials said Tuesday, asking not to be identified because the investigations are still under way.
In November, at his request, he was examined by three doctors, from France, Russia and Serbia, who recommended a minimum rest of six weeks because his condition was "unstable" and further complications might arise.
Zdenko Tomanovic, one of his lawyers, said at the time that Mr. Milosevic was already taking a dozen different medicines, and that he had had a brain scan, but that he had wanted an independent opinion because he was suffering increasing pains in his ears and head from high blood pressure.
In mid-December, Mr. Milosevic asked to be released temporarily to visit Moscow, but prosecutors argued against that, saying it was far from certain he would return. The judges delayed a decision, but in January, he renewed his requests to go to Moscow. He repeatedly refused permission for his doctors' reports to be disclosed.
When prosecutors again asked for his medical reports in January, they said they had information that he was manipulating his health through medicines. He shot back in court that the information was private.
Dr. Uges said he believed that the antibiotic taken by Mr. Milosevic had not been acquired in the Netherlands. He said it was hard to obtain, because in the Netherlands it was prescribed exclusively for tuberculosis and every tuberculosis case here had to be reported to the authorities, for such patients were isolated in separate clinics.
He said it was possible that the antibiotic would not be found in Mr. Milosevic's autopsy because the drug typically disappears after one or two days. Mr. Milosevic may well have stopped taking it in the end, because on March 7 he learned the drug had been found in his blood sample, Dr. Uges said.
Mr. Milosevic wrote a letter, dated March 8, to the Russian government, saying that on March 7, he received a report that "an extremely strong drug" was found in his blood and that doctors were treating him wrongly to silence him. His lawyer, Mr. Tomanovic, said Mr. Milosevic feared that he was being poisoned.
Mr. Tomanovic said he had delivered this letter, accompanied by a handwritten note from Mr. Milosevic, to the Russian Embassy in The Hague on Friday morning. He was found dead the next morning.
ABC.-
ENRIQUE SERBETO. ENVIADO ESPECIAL
POZAREVAC (SERBIA). En el portón de garaje había un par de viejos mirando las flores y las velas que otros han dejado allí, en memoria de un hombre que nunca volverá a pisar esta lujosa casa de vacaciones que se había hecho construir en su ciudad natal. En Pozarevac, a unos 80 kilómetros de Belgrado, nació Slobodan Milosevic y a muchos les gustaría que aquí fuese enterrado. Ayer nadie sabía aún si será esta tierra o la de la capital, Belgrado, la que cubra el cadáver de este hombre odiado por muchos, pero que ha dejado una huella imborrable en la historia de los Balcanes.
A la entrada del pueblo se encuentra la famosa discoteca «Madonna», que abrió su hijo Marko, encargado de ir a recuperar el cadáver en Holanda. Aunque ahora se llama «Planeta», sigue reflejando la megalomanía de la familia Milosevic. El próximo viernes, cuando se cree que se podría celebrar el entierro, está anunciado que actuará Alo Pejovic, un folclórico al que a la vista de la indiferencia general por los acontecimientos políticos, no le van a faltar espectadores.
La gente de Pozarevac ha vuelto a votar hace año y medio al Partido Socialista Serbio, porque estaban «desengañados con los demócratas» como dice el secretario general local del PSS Milic Jovanic, pero tampoco se puede decir que eso se traduzca en un entusiasmo desmedido por la memoria de Milosevic.
Amenaza al Gobierno
Bojan Kekic, que es diputado socialista en Belgrado, insiste en que el ex dictador debe ser enterrado en su país, como exige la familia, y a ser posible en Pozarevac, «donde nació, fue a la escuela y creció». Claro que en realidad no fue educado de cualquier manera. Su madre, Stanislava, fue una estricta institutriz, que restringió sus contactos con otros niños para endurecer su carácter. Se suicidó a los 60 años justos y está enterrada en el cementerio viejo, con una simple lápida negra presidida por una estrella de cinco puntas en vez de una cruz. La única mención, además del nombre y las fechas de nacimiento y muerte, es «profesora».
Kelic confirma que el partido ha amenazado con dejar de apoyar al actual gobierno de Vojislav Kostunica -que depende de sus 22 diputados- si no allana el camino para que los familiares puedan acompañar a Milosevic hasta la sepultura. Según la radio serbia, Marko habría dicho desde Moscú que su padre «fue un líder serbio y yugoslavo, su lugar está en la capital yugoslava y ésa es la voluntad de su familia». Pero si el Gobierno serbio no da garantías de que no detendrá a su madre, Mirjana Markovic, que está acusada de estafa, entonces optaría por darle sepultra en la capital rusa.
En caso de que el presidente, Boris Tadic, autorice a la familia a venir a enterrar a Milosevic, casi nadie piensa que el cadáver pueda ser depositado en la Alameda de los Héroes del cementerio Belgrado, donde reposan las personalidades más destacadas de la historia del país -algunas víctimas suyas. En todo caso será un funeral privado, y según los expertos el hecho de que se haya anunciado una orden prohibiendo que unidades militares participen en las ceremonias se ha interpretado como una señal de que el Gobierno dará luz verde para que sea enterrado en el país.
La decisión de levantar las acusaciones contra la viuda de Milosevic será, por tanto, la señal más evidente de que pese a todas sus reticencias, el Gobierno ha aceptado el regreso del que fuera su principal enemigo. Cualquier otra alternativa seguiría dejando abiertas las incógnitas que aún rodean su muerte, porque las autopsias y análisis se podrían repetir sin control alguno, y además eso reforzaría el papel de intrigante de la viuda, que cerraría provisionalmente la historia controlando la situación. Es curioso lo que hace pensar ahora el hecho de que muchos matrimonios serbios sigan una sorprendente costumbre de poner los nombres de los dos cónyuges en la lápida cuando uno de los dos fallece, pero dejando en blanco la fecha de fallecimiento del superviviente.
Por SONIA APARICIO
Genocidio, crímenes contra la humanidad, violaciones de la Convención de Ginebra y de las leyes o costumbres de guerra. Estos son los cargos que el Tribunal Penal Internacional para la antigua Yugoslavia imputaba a Slobodan Milosevic y cuatro de sus hombres más cercanos: el ex presidente serbio Milan Milutinovic, el ex vice primer ministro Nikola Sainovic, el ex jefe del ejército general Dragoljub Ojdanic, y el ex ministro del Interior serbio Vlajko Stojiljkovic.
Estos cuatro cargos englobaban numerosas y continuas atrocidades cometidas en los Balcanes en los años 90, según detallan las actas de acusación: persecuciones, exterminación, asesinato, matanza intencionada, confinamiento ilegal, encarcelamiento, tortura y actos inhumanos, deportación y transferencia forzosa, asesinato, tratamiento cruel, ataque a civiles, destrucción licenciosa y pillaje de la propiedad pública o privada.
La evolución del caso
El 24 de mayo de 1999, el ex dictador fue acusado formalmente por el TPI de organizar en Kosovo una campaña de limpieza étnica contra los albanokosovares entre enero y junio de 1999, que causó la muerte de cientos de personas y la deportación de otras 740.000. El acta de la acusación -que fue enmendada posteriormente en dos ocasiones, el 29 de junio y el 29 de octubre de 2001-, asegura que Milosevic "planificó, incitó a cometer, llevó a cabo, o ayudó y alentó una campaña de terror y violencia dirigida contra los civiles albaneses de Kosovo y la RFY".
El 8 de octubre de 2001, fue oficialmente acusado por el TPIY de la limpieza étnica cometida en Croacia entre al menos el 1 de agosto de 1991 y junio de 1992. En ese periodo, las fuerzas serbias, de las que era el último responsable, acometieron una brutal campaña contra todos los habitantes que no eran serbios, según el acta de acusación.
Poco después, el 22 de noviembre, fue acusado también de genocidio -el delito más grave que juzga el Tribunal de La Haya, y que está castigado con la pena máxima de cadena perpetua- por los crímenes cometidos en Bosnia-Herzegovina entre 1992 y 1995.
El 1 de febrero 2002, la fiscal jefa del TPIY, la suiza Carla del Ponte, consiguió que la Sala de Apelaciones aceptara que las tres acusaciones se presentaran juntas en un solo juicio, para facilitar la declaración de testigos y agilizar el proceso. El juicio contra el dictador comenzó el 12 de febrero de 2002. Su muerte, el 11 de marzo de 2006, no ha permitido una sentencia. Tres días después, el TPIY cerraba oficialmente el proceso.
///ENRIC///
Me ha hecho gracia el comentario de Bartolomé sobre los yugoslavos y lo mucho que he aprendido sobre los Balcanes leyendo el Blog de Foix.
Milosevic mort?...
¡¡¡cap probleme!!!,está bien donde está.
Muerto el PERRO...
albert
Siete verdades incómodas
1. ¡QUE SE MUERA! «Lo mejor sería que Milosevich se muriese en su celda, porque si el proceso sigue su curso podrían condenarle solamente por cargos menores.» James Gow, «experto en crímenes de guerra» y partidario del Tribunal de La Haya, entrevista en Channel 4, 2004. http://www.csotan.org/textes/texte.php?art_id=180&type=TPI 2. KUSTURICA «I am a victim of a propaganda war», canta Emir Kusturica, el famoso cineasta nacido en Sarajevo, con su grupo de rock. Su película La vida es un milagro ridiculiza la información de los medios occidentales sobre Bosnia. Pero en sus entrevistas también da a entender que le resultaba imposible decir la verdad.
3. PINTER Harold Pinter, Premio Nobel de Literatura 2005: «El tribunal USotánico que juzga a Slobodan Milosevich siempre ha sido totalmente ilegítimo. No se puede considerar un tribunal serio. La defensa de Milosevich es sólida, convincente e irrefutable.» ¿Por qué los medios no nos cuentan nada de las vistas del proceso?
4. CRÍMENES SERVIOS «Cuando Milosevich fue informado de los crímenes cometidos por reservistas de la policía adscritos a la milicia de Slobodan Medich ‘Boca’, montó en cólera. Preguntó cómo era posible que la milicia de los Escorpiones actuase en Kosovo y pidió que se castigara a los culpables y que eso no volviera a repetirse.» General Farkas, jefe de seguridad del ejército yugoslavo, en 1999, testimonio en La Haya.
5. MITTERRAND – SARAJEVO «El Sr. Butros Gali me ha informado hace unos días de que el proyectil que impactó en el mercado de Markale, en Sarajevo, era un acto de provocación de los musulmanes bosnios.» http://www.fantompowa.net/Flame/bosnia_sarajevo.htm
6. BEN LADEN VISITA A IZETBEGOVICH «En noviembre del 94 me encontraba con un colega del Spiegel en la antesala del despacho del presidente de Bosnia, Izetbegovich. Vimos entrar a Osama Ben Laden con escolta en el despacho de Izetbegovich.» Eve-Ann Prentice, periodista del Guardian y del Times, especialista en los Balcanes. El juez Robinson le retiró inmediatamente la palabra diciendo que el testimonio era «irrelevante». ¿Así que no es interesante que Occidente haya utilizado a terroristas para atizar la guerra civil en Yugoslavia? http://www.slobodan-milosevic.org/
7. PLAN HERRADURA: Scharping, ministro alemán de la Guerra, 99: «Temíamos que el respaldo de los medios flaqueara, como anticipo de un cambio en la opinión pública a favor de detener la campaña de bombardeos de la OTAN y reanudar las negociaciones. Una catástrofe que mi colega Joshka Fischer quería evitar a toda costa.» Había llegado el momento de anunciar una noticia sensacional: desde hacía varios días el ministro disponía de la prueba escrita de que Milosevich tenía planeado para la primavera un crimen contra la humanidad de grandes dimensiones en Kosovo, lo que justificaría a posteriori la intervención preventiva del ejército alemán. «Por fin tenemos la prueba de que en diciembre de 1998 se había planeado una limpieza sistemática y la expulsión de los kosovares albaneses, una prueba detallada con los nombres de todas las unidades yugoslavas que participarían en ella. El análisis nos da una imagen de una nitidez terrorífica. He decidido que el plan Herradura se haga público mañana.» Dos años después, el 8 de febrero de 2001, la cadena ARD difundió un documental exclusivo: Al principio fue la mentira. Esa noche, un millón de atónitos telespectadores alemanes se enteraron de lo que unas pocas personas bien informadas ya sabían: nunca hubo tal plan servio llamado Herradura y las matanzas eran puros inventos. También oyeron al antiguo portavoz de la OTAN durante la guerra, el británico Jamie Shea, rendir un vibrante (pero muy comprometedor) homenaje a la eminente contribución de los dirigentes alemanes: «No sólo el ministro Scharping, sino también el canciller Schröder y el ministro Fischer dieron un ejemplo grandioso de líderes políticos que en vez de amoldarse a la opinión pública saben configurarla. A pesar de los lamentables daños colaterales y la duración de los bombardeos, supieron mantenerse firmes. Si hubiésemos perdido el apoyo de la opinión pública alemana habríamos perdido también el de los países asociados.»
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He aquí algunos ejemplos de las muchas manipulaciones de Falsimedia. Todos los bandos cometieron crímenes durante la guerra. A Milosevich se le pueden recriminar bastantes cosas. Pero una vez más lo importante no es lo que dicen los medios. Es, sobre todo, lo que no dicen.
Si piensas que los medios alguna vez te han inducido a error acerca de Irak, Israel, Vietnam y algunas otras guerras, pero que Yugoslavia fue una excepción, pues en este caso te lo dijeron todo sin manipular la información, no sigas indagando y duerme como un bendito.
Si por el contrario has observado que todas las guerras de las grandes potencias han ido acompañadas de propaganda de guerra y desinformación, entonces investiga lo que te han ocultado. Procura formarte tu propia opinión, sin tabúes.
Nuestra palabra, por supuesto, tampoco debe bastarte. ¿Por qué no le preguntas a tu periodista habitual si está al corriente de todo esto y si piensa informar a su público?
Javier Fernández Arribas.
Serbia y el resto de los Balcanes pueden mirar hacia el futuro y será la Historia la que juzgue a Slobodan Milosevic, un dictador procesado pero que ha muerto sin castigo, que a punto estuvo de provocar la tercera guerra mundial. No es exageración. Su sueño megalómano de crear la Gran Serbia provocó una gravísima división interna entre los europeos. Afortunadamente, los intereses económicos y sociales comunes lograron imponerse a los ideológicos y viscerales de cada uno. Sin embargo, lo que la comunidad internacional, y muy en particular la europea, tendrá sobre su conciencia histórica será la muerte, el sufrimiento, el horror, el genocidio, la limpieza étnica y todo tipo de salvajismos que se perpetraron impunemente en el corazón de Europa en los años noventa. Al final de la guerra, ninguna de las partes (serbios, croatas y musulmanes) fue inocente y todas cometieron atrocidades espeluznantes. El devenir de las guerras provoca que el ser humano se comporte como la peor de las alimañas que lleva dentro. Los que hemos cubierto sobre el terreno las guerras de Croacia, de Bosnia y la represión en Kosovo nos queda, más allá del sesudo análisis político y estratégico, la imagen perenne de las niñas violadas, las mujeres degolladas, los ancianos abandonados, los cestos llenos de ojos o los niños destripados por un proyectil cuando esperaban que un soldado español en Jablanica les diera un yogurt o unas natillas. El paso del tiempo ha esclarecido algunas actitudes que no se entendían bien entonces, como la negativa de algunos gobiernos europeos a dar cobertura a un gobierno bosnio-musulmán. Pero lo que nadie puede dudar es que la chispa, la agresión, la trama fue concebida, respaldada y atizada por un Slobodan Milosevic, presidente de Serbia, que no tuvo reparos en alentar matanzas como la de Vukovar, la de Sarajevo, la de Srebrenica y, las que fueron peores, las del día a día, pueblo a pueblo, casa a casa, vecino a vecino, asesinatos con una saña y un odio difíciles de relatar. Las guerras de los Balcanes había que vivirlas para comprender la dimensión real de las atrocidades, el genocidio y la limpieza étnica que se estaba produciendo. Un escalofrío sigue recorriendo mi cuerpo cuando recuerdo todo aquello y ni siquiera la certeza de que uno de los máximos responsables, Slobodan Milosevic, iba a ajustar sus cuentas con la Justicia, satisfacía una sensación de gran inquietud por que en la desarrollada y modernizada Europa de los años noventa un nuevo dictador, como Hitler 50 años antes, pudo organizar tal desastre que también se solucionó gracias a la
ISABEL FERRER - La Haya
EL PAÍS - Internacional - 15-03-2006
El proceso contra Slobodan Milosevic quedó ayer cerrado por defunción. Patrick Robinson, presidente de la sala que le juzgaba por genocidio y crímenes de guerra y contra la humanidad, lamentó que la muerte del encausado haya privado a las víctimas de las guerras de los Balcanes de una sentencia firme. Fuera del Tribunal Penal Internacional para la antigua Yugoslavia (TPIY), con sede en La Haya, arreciaron las críticas hacia la fiscal jefe, Carla del Ponte. Se le achaca haber alargado demasiado el proceso al acumular, en un solo juicio, todos los delitos presuntamente cometidos por el fallecido en Kosovo, Bosnia y Croacia.
El cierre formal del proceso contra Milosevic duró apenas unos minutos. El juez expresó su pesar por la defunción y sus consecuencias para el buen curso de la justicia, y levantó la sesión. Fue la última y la más inesperada del primer juicio contra un ex jefe de Estado por genocidio. Para Del Ponte, la desaparición de Milosevic ha sido muy dura, y su actuación está siendo muy criticada. Ella recuerda que la obligación del TPIY es averiguar la verdad de lo ocurrido y hacer justicia a las víctimas.
Según sus detractores, de haberse concentrado, por ejemplo, en el sumario de Kosovo, lo habría logrado. Como presidente yugoslavo, Milosevic ordenó en 1998 el envío de tropas a la provincia, de mayoría albanesa. El acta de acusación le señalaba como responsable de deportar a 800.000 albaneses y del asesinato de centenares.
Pero la idea de Del Ponte era más ambiciosa. Y correcta, desde el punto de vista procesal. Calificó todos los delitos de conexos porque sobre ellos planeaba la idea de la Gran Serbia. Una patria sólo para los serbios. Por eso, recibió complacida el pasado año la decisión de los jueces de apelación del TPIY de que no se dictara un fallo exclusivo para el sumario de Kosovo. "La personificación de la tenacidad", uno de los apodos de la fiscal, no ocultó ayer su decepción al asistir al cierre forzoso del juicio que le ha absorbido durante los últimos cuatro años.
Por otra parte, las dudas acerca de las obligaciones de la ONU y de Holanda en la vigilancia de Milosevic en la cárcel del TPIY siguen sin despejarse. Naciones Unidas y La Haya firmaron en 1994 un acuerdo que fijaba la seguridad y el orden del centro penitenciario, pero la primera retiene la responsabilidad sobre la detención. Con estrictas normas de control de los internos y de sus visitas, la posibilidad de que Milosevic hubiera tomado por su cuenta medicinas nocivas no encajaría.
El TPIY recuerda que todos los visitantes, abogados y médicos externos incluidos, están sujetos a las mismas revisiones de su ropa y enseres. Sí es verdad que los asesores legales de los internos disfrutan de confidencialidad durante sus reuniones. El ex presidente, que asumía su propia defensa, les veía en su oficina particular a puerta cerrada, sin cámaras ni altavoces. Eran también los únicos que podían darle "documentos relativos al caso que no eran leídos por nadie más". Las conversaciones telefónicas privadas tampoco se grababan.
En cuanto a los médicos, Milosevic podía pedir la presencia de los suyos particulares de Serbia. Las medicinas recetadas y su administración eran controladas por el oficial médico de la cárcel. A pesar de estas cribas, Gerard Strijards, experto en Derecho Penal Internacional, ha advertido que Holanda sigue siendo responsable de la seguridad y trato recibido por los reclusos del TPIY. "Están en nuestro territorio", ha dicho. Y les vigilan guardas de la ONU y de la propia cárcel holandesa.
Parece que hay demasiada gente preocupada en crear confusión y polémica sobre todos los organismos internacionales, incluída la ONU, para hacernos caer a todos en el relativismo moral, llendo más allá del pragmatismo, siempre necesario.
Se suele decir que no te puedes fiar de alguien a quien sus manos no acompañan a sus palabras, y demasiada gente invoca valores que luego casi nadie está dispuesto a cumplir.
Muy cierto Miguel.
El caso Milosevic
Javier Ortiz
El presidente del Tribunal Penal Internacional para la ex Yugoslavia, Patrick Robinson, ha lamentado que la súbita muerte del Slobodan Milosevic haya impedido que se dicte un veredicto sobre los cargos de genocidio y crímenes contra la humanidad que se habían formulado contra él. El juez tiene razón en términos técnicos, pero sabe muy bien que la realidad es otra. No puede ocultársele que casi todos los comentarios publicados tras la desaparición del mundo de los vivos del que fuera presidente de Yugoslavia han dado por probada la totalidad de los delitos de los que estaba acusado, e incluso más que ni siquiera llegaron a formularse contra él.
En esas condiciones, no cabe duda de que el muy extraño fallecimiento de Milosevic le ha venido de perlas al Tribunal de La Haya, que ha obtenido una condena de facto sin tener que probar ni argumentar nada.
Vale la pena preguntarse por las razones de la evolución que ha seguido el juicio contra Milosevic, que empezó hace cuatro años y medio como un gran espectáculo, rodeado de cámaras y micrófonos, y que en cosa de pocas semanas fue desapareciendo de los noticiarios, hasta perderse en el olvido. El interés por aquel circo se apagó a toda velocidad en cuanto se vio que el ex presidente yugoslavo era capaz de responder a las acusaciones del tribunal aportando datos que venían a probar que sus enemigos, incluidos los de la OTAN, no habían tenido un comportamiento mucho más presentable que el que se le reprochaba a él. Recuérdese –o sépalo quien lo ignorara– que hoy en día ya no hay duda de que algunas de las matanzas que se le atribuyeron durante aquella guerra fueron meros montajes propagandísticos, fabricados para inclinar a la opinión pública occidental del lado de la intervención, y que hubo hechos de guerra muy luctuosos que le fueron reprochados y que, en realidad, habían sido actos de provocación de la parte opuesta.
El peligro que presentó el discurrir del juicio de La Haya no fue que Milosevic pudiera demostrar su inocencia angelical, ni mucho menos, sino que quedara patente que las fuerzas que lo derrocaron, con la OTAN al frente, también cometieron actos abominables, contrarios a las leyes de la guerra y merecedores de enérgico castigo. Si de veras se hubiera tratado de que un tribunal imparcial sometiera a juicio a los criminales de guerra de ese conflicto, en el banquillo de los acusados debería haberse sentado también no poca gente del otro bando.
Lo mismo pasaría si a alguien se le ocurriera constituir un tribunal internacional para juzgar los crímenes de guerra cometidos en Irak. Pero no existe tal peligro. Mientras haya vencedores y vencidos, ese género de tribunales siempre los montarán los vencedores para pavonearse a costa de los vencidos.
CARLOS TAIBO. Taibo. Paz Ahora
Aunque casi todos marcados por el repudio, pocos personajes de la historia contemporánea han suscitado tantas controversias como Slobodan Milosevic. Nada en los primeros decenios de la vida de nuestro hombre lo preparaba, sin embargo, para tal condición: no olvidemos que, al cabo, y dejadas atrás algunas insorteables tragedias familiares, Milosevic creció como un oscuro y sórdido tecnócrata que medró poco a poco en el sistema bancario de la yugoslava república de Serbia.
Según todos los relatos, fue una visita azarosa a Kosovo lo que imprimió, en 1986, un giro radical a la vida de Milosevic. Al escuchar los gritos enardecidos de los serbios locales, inmersos ya en una tormentosa y redentora cruzada, nuestro hombre vislumbró, como Pablo camino de Damasco, lo que estaba a punto de enderezar su vida. De manera fulgurante, ascendió los peldaños que le quedaban en la Liga de los Comunistas de Serbia y abrazó un discurso nacionalista cuyo sentido de fondo no era difícil perfilar: con innegable talento estratégico, Milosevic se percató de que la preservación de la condición de privilegio del grupo humano dirigente en Serbia reclamaba tirar por la borda la mercancía que hasta entonces aquél había intentado malvender -un comunismo trufado de prosaicas realidades-, en provecho de una buena nueva nacionalista que pronto debía abrirse paso a los ojos de la población. Agreguemos, eso sí, que pese a lo que rezan algunas interpretaciones simplotas, en el Milosevic que nacía no se vislumbraba ninguna huella de un Tito que había fallecido unos años antes: el hombre fuerte que emergía en Serbia era, antes bien, y por antonomasia, un anti-Tito que no ocultaba su designio de contestar agriamente la construcción federal ideada por el mariscal en 1945. La idea de que, a partir de 1986, Milosevic peleó denodadamente por preservar el maltrecho Estado yugoslavo es, por cierto, una candorosa superstición.
No nos engañemos, con todo, en lo que respecta a la sinceridad de la adhesión nacionalista de Milosevic, quien abrazó el credo correspondiente en virtud de un coyuntural e interesado giro encaminado -como acabamos de sugerir- a volcar un puñado de monsergas en provecho de los intereses del grupo humano dirigente en Serbia. Tampoco gustaba Milosevic de ocultar su desdén hacia quienes, a su alrededor, sí que bebían en el manantial de un nacionalismo esencialista. Cuentan las crónicas que, cuando se negoció el Acuerdo de Dayton, en el otoño de 1995, en la base norteamericana no faltaron las disputas entre Milosevic y el primer ministro bosnio, Haris Silajdzic, granado defensor de la multietnicidad en su república. Sabedor el primero del deseo del segundo en el sentido de trazar por determinado lugar la línea de frontera entre las dos entidades que debía determinar el acuerdo, al conocer que el motivo de fondo del bosnio no era otro que dejar de su lado una localidad en la que se hallaba una antiquísima mezquita, irrumpió en risas no exentas de sarcasmo y explicó que con toda certeza el templo en cuestión había sido dinamitado por Karadzic y compañía, esos salvajes serbios a los que, a buen seguro, despreciaba. No hay motivo para dudar de que, cuando el propio Milosevic escuchaba, a finales del decenio de 1990, las letanías que remitían al enésimo aniversario de la batalla de Kosovo Polje -la derrota militar de la que surgió en 1389, según la vulgata al uso, Serbia-, aquéllas le entraban por un oído y le salían por el otro.
En su condición de adherente provisional, e interesado, a un discurso nacionalista, Milosevic fue muy diferente de quien, por lo demás, acabó siendo su hermano gemelo, en tantos terrenos, en la vecina Croacia: Franjo Tudjman. Pese a la impresentable morosidad con que actuó el Tribunal de La Haya cuando se trató de examinar las responsabilidades del croata -y cuando llegó el momento de hacer otro tanto con los bombardeos realizados por la OTAN en 1999-, ni en el caso de Milosevic ni en el de Tudjman hay mayores motivos para dudar del papel central que desempeñaron en la ejecución de un sinfín de crímenes de guerra. De poco consuelo es al respecto que el derrotero espacial y cronológico de la desintegración de Yugoslavia colocase de cajón a Milosevic, un irrepetible maestro del regate corto mil veces legitimado por los países occidentales, en un papel prominente: al fin y al cabo, fue el recién fallecido quien, entre 1986 y 1991, acometió un decidido y planificado proceso de dinamitado del Estado federal, al que pronto siguieron una franca opción en provecho del empleo de la fuerza en todos los órdenes e interesados movimientos del lado de las potencias foráneas. Apenas pueden rebajarse sus culpas de resultas del hecho incontestable de que no siempre los aliados de Milosevic en Croacia y en Bosnia operaron en estricta subordinación a las órdenes que llegaban, por lo que parece con enorme frialdad y asepsia, de Belgrado. Tampoco es de excesivo consuelo la certificación de que el dirigente serbio, imbuido de un irrefrenable egocentrismo, en modo alguno se sintiese consternado por los pasos dados en las dos repúblicas mencionadas y, más tarde, en Kosovo.
Si alguien se pregunta, en suma, cuál fue, una vez podadas las ramas que impiden la visión del fondo, la querencia mayor de Slobodan Milosevic -aquélla a la que se supeditó un puñado de espasmos criminales-, habrá que responder que no fue otra que la preservación de un feudo de capitalismo mafioso en la Serbia de finales del siglo XX. En la construcción del chiringuito correspondiente no faltó, dicho sea de paso, y aunque a menudo se olvide, una inmoral privatización de la economía pública en provecho de algunos de los familiares más cercanos de nuestro hombre. Para bien o para mal -más para lo segundo que para lo primero-, ésta es la imagen principal que Milosevic deja a los ojos de la mayoría de sus compatriotas. Y es que, cuando uno pregunta en Belgrado al respecto, lo común es que las gentes muestren un sonoro desprecio por un dirigente al que tildan de corrupto e inmoral, frío y distante. Si en algún caso excepcional se escucha la concesiva aseveración de que emplazó a Serbia en guerras poco afortunadas -todos los contendientes se habrían comportado en ellas de la misma manera-, es muy raro, rarísimo, que el ciudadano de a pie se avenga a reconocer la responsabilidad decisiva de Milosevic en atroces hechos de sangre verificados en los países vecinos. Aun en estas horas, hemos tenido que escuchar cómo el ministro de Asuntos Exteriores de Serbia y Montenegro, el inefable Vuk Draskovic, ha tenido a bien glosar lo criminal que Milosevic resultó ser con sus propios conciudadanos... ¿Para qué prestar oídos a lo que ocurrió en Croacia primero, en Bosnia después y en Kosovo más tarde?
El legado más tétrico que nuestro hombre ha venido a dejar no es sino ése: el de una sociedad que, al calificar de corrupto a quien, por encima de todo, fue un criminal, prefiere seguir viviendo con sus fantasmas. A Milosevic lo añorarán, entre nosotros, algunas gentes que tres lustros atrás prefirieron cerrar los ojos ante lo que ocurría en Yugoslavia; poco importa. Más debería inquietarnos que menudeen en Belgrado, en Zagreb y en tantos otros lugares de los Balcanes occidentales quienes, detractores o amigos, esencialistas o espabilados, siguen bebiendo en las fuentes -parafernalias victimistas, salvajes capitalismos y pulquérrimos intereses foráneos- en las que bebió, en los 15 últimos años del siglo XX, Slobodan Milosevic.
Carlos Taibo es profesor de Ciencia Política en la Universidad Autónoma de Madrid
Publicado en El País, 13/03/2005
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